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Voussouhaitez installer une plaque boite aux lettres?Que vous soyez locataire ou propriétaire de votre habitation, identifier votre boîte aux lettres par une plaque boite aux lettres personnalisée permettra de vous distinguer et surtout d'éviter les erreurs de courrier. Choisissez parmi nos différentes plaques de boite aux lettres normalisées de 9 x 2,5 cm, plaques de boites aux
Plaqueboite aux lettres alu – plaque boite aux lettres locataire ou propriétaire et plaque boite aux lettres 2 lignes Plaque boite aux lettres Modification de l’usage du illustrent les thématiques suivantes bas réfrigérateur américain réfrigérateur comment traiter les cochenilles nom de jeune fille de l’épouse ou nom du mari antérieurement au mariage.
Vousêtes propriétaire d’un bien en location dont la rotation locataire est significative. A chaque changement de locataire vous supportez le coût du changement de nom (étiquettes aux normes de la copropriété) pour la boite aux lettres et/ou pour l’interphone. Pouvez-vous répercuter ce coût sur vos locataires.
Lesyndic pourra, par la suite, intervenir directement auprès du locataire seulement si le bailleur n'est pas intervenu. Notez également que le propriétaire bailleur pourra choisir de résilier le bail de son locataire pour motif légitime et sérieux si le non-respect du règlement intérieur de copropriété est régulier et répété.
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nonton miracle in cell no 7 sub indonesia. EDITEUR DU SITE Propriétaire du site Nicolas Bouscasse ADB 15 bis grande rue de Vaise 69009 LYON Tél. Fax Directeur de la publication Nicolas BOUSCASSE, Gérant FORME SARL CAPITAL SOCIAL 19 400€ N° SIREN 499 135 275 N°TVA INTRA FR56 499 135 275 GARANTIE DES FONDS ET RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE Garantie financière par la Caisse de garantie de l'immobilier FNAIM. Carte professionnelle Gestion N°7665 délivrée par la préfecture du Rhône. Réalisation du site internet CH Studio - 2 rue d'Italie - 38490 Les Abrets E-mail Tél. Hébergement du site OVH Sarl - 140, quai du Sartel - Roubaix Tél. +3303 20 20 09 57 CONTENU ET INFORMATIONS Le site est à disposition des internautes qui souhaitent s'informer sur les activités de notre entreprise. Ce contenu est fourni à titre informatif, La responsabilité de la Régie Bouscasse ne saurait en aucun cas être engagée en raison de l'inexactitude, des erreurs ou de l'omission des informations diffusées sur son site. La Régie Bouscasse se réserve le droit de modifier, tout ou partie des informations contenues dans les pages de à tout moment et sans notification préalable. DROIT DES BASES DE DONNÉES Les bases de données sont protégées par la loi du 1er juillet 1998 et le régime français du droit d'auteur. Toute utilisation ou extraction d'éléments du site non autorisée par le CDT Isère est illicite et sanctionnée pénalement par le délit de contrefaçon visé ci-dessous. DROIT D'AUTEUR En application de la loi du 11 mars 1957 art. 41 et du Code de la Propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, tous les droits de reproduction sont réservés, y compris pour les documents iconographiques et photographiques. La reproduction de tout ou partie de ce site sur un support électronique quel qu'il soit est formellement interdite sauf autorisation expresse du directeur de la publication. Toute personne ne respectant pas les dispositions légales applicables se rend coupable du délit de contrefaçon et est passible des sanctions pénales prévues par la loi. DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL - DÉCLARATION À LA CNIL Le présent site a fait l'objet d'une déclaration à la CNIL Commission Nationale Informatique et Liberté. N° d'enregistrement à la CNIL 806 245 Conformément à l'art. 32 de la loi du 6 janvier 1978, dans le cadre de l'abonnement à la newsletter Isère Tourisme ou d'un dépôt de formulaire en ligne, les données à caractère personnel sont exclusivement collectées pour un usage interne. La loi "Informatique et Libertés" du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 6 août 2004 encadre la mise en oeuvre des fichiers ou des traitements de données à caractère personnel qu'ils soient automatisés ou manuels. Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, adressez-vous au Comité départemental du Tourisme - BP 227 - 14, rue de la République 38019 Grenoble Cedex ou à info LIENS HYPERTEXTES La Régie Bouscasse autorise les liens hypertextes vers l'une des pages de ce site, à condition que ceux-ci ouvrent une nouvelle fenêtre et soient présentés de manière non équivoque afin d'éviter tout risque de confusion entre le site citant et le site ainsi que toute présentation tendancieuse, ou contraire aux lois en vigueur. La Régie Bouscasse se réserve le droit de demander la suppression d'un lien s'il estime que le site cible ne respecte pas les règles ainsi définies. Par ailleurs, La Régie Bouscasse ne saurait être tenu pour responsable des informations, propos et opinions émises sur les sites vers lesquels il pointe par des liens hypertextes et dont il n'a pas la maîtrise éditoriale. Pour toutes vos remarques, n'hésitez pas à contacter l'administrateur de ce site info En cas de litige vous pouvez saisir le Médiateur de la FNAIM-129 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 PARIS - ou sur le site
Nous avons fait une petite sélection des questions qui reviennent le plus au sujet de la loi pour les boites aux de mettre son nom sur une boite aux lettresBeaucoup de personnes se pose la question de si le nom est obligatoire sur la boite aux lettres. Depuis l’apparition boite aux lettres normalisée, les nouvelles constructions construites après 1979 sont dans l’obligation de mettre en place cette boite aux lettres qui inclut dans ses normes l'identification de l’habitant du d’autres termes, vous devez au moins mettre votre nom de famille sur votre boite si vous êtes concerné par cette loi. Si vous n’êtes pas concerné, nous vous conseillons tout de même de mettre votre nom. Si vous ne le faites pas, il se peut que votre courrier n’arrive pas à de boite aux lettres et locatairesLorsque vous emménagez en tant que locataire dans un immeuble, vous avez affaire aux plaques de boite aux lettres syndic. Ces plaques sont choisies pas la copropriété, et en général vous n’avez pas votre mot à les couleurs, matières, dimensions et noms inscrits vous sont imposés. Vous ne pouvez pas les changer à votre guise. Vous devez demander l’accord à votre propriétaire et/ou votre syndicat de copropriété qui sont en droit de refuser votre doit acheter la plaque de boite aux lettres ?Lorsque l’on est locataire, la question logique que l’on se pose à présent est la suivante Qui doit payer pour la plaque de boite aux lettres ? . Et bien, tout dépendra de votre propriétaire/ c’est inclus dans les charges, parfois vous êtes facturé par la suite. Le plus économique reste de faire votre plaque vous même en respectant les critères nom boite aux lettres que faire ?En cas d’arrachage du nom sur votre boite aux lettres, vous devez tout d’abord comprendre pourquoi votre étiquette à été tant que locataire, vous devez bien vérifier que votre étiquette ne va pas à l’encontre des normes fixées par la copropriété. Par exemple, un nom ajouté ou bien un simple scotch placé sur une autre étiquette, etc..Une fois la cause trouvée, vous saurez par vous-même si l’arrachage était légitime ou non. S’il ne l’est pas, nous vous invitons à écrire un courrier et/ou vous entretenir avec votre copropriété. Passer par un avocat est le dernier recours dans votre un propriétaire, le mieu est de trouver la personne responsable de l’arrachage ou du vol de votre plaque de boite aux lettres et de vous expliquer avec cette personne pour connaître les raisons de son effet, la dégradation/vol d’un bien privé est illégitime et peut être puni par la loi. Bien qu’un simple arrache ne donnera aucune suite, s’il devient régulier c’est une autre affaire.
Sommaire1 Une plaque de boite aux lettres est-elle obligatoire?2 Contactez votre propriétaire !3 Plaque et bail de location Il y a des questions pratiques dont on oublie l’importance bien que celles-ci paraissent dérisoires à première vue, notamment dans des circonstances exceptionnelles comme un déménagement. Peu connaissent la loi pour les plaques de boîte aux lettres, c’est pourtant une obligation depuis 1979 de mettre une plaque visible sur votre boite, date à partir de laquelle les boîtes aux lettres ont été soumises à cette loi de normalisation, qui inclut l’identification obligatoire du locataire du logement. Mais cette obligation a un coût qui doit bien évidemment être supporté par quelqu’un. La question est de savoir par qui ? Une plaque de boite aux lettres est-elle obligatoire? Concernant le locataire, celui-ci a l’obligation de faire figurer une plaque sur la boîte aux lettres de son logement, car le locataire engage sa responsabilité civile personnelle sur l’occupation du lieu. Sur la boîte aux lettres, il est obligatoire de faire figurer le nom de famille, en revanche le prénom est tout à fait facultatif. Au passage, il est préférable de laisser toute de même votre prénom pour augmenter ainsi vos chances de voir arriver votre courrier à bonne destination. Lorsque l’on est en plein déménagement, on a d’autres choses à voir en tête que la plaque de boîte aux lettres. Les procédures peuvent différer selon le type de logement que vous occupez ; s’agissant d’une copropriété, il vous est dans l’obligation de vous plier aux règles du syndicat de la copropriété et d’adopter une plaque identique à l’ensemble des occupants de la copropriété. Nous vous conseillons d’accepter le règlement syndical à votre entrée dans les lieux, car il serait dommage de partir de si mauvais pied en se mettant à dos le syndicat de la copropriété, surtout pour une question d’esthétique et de formalités administratives ! Si vous n’avez pas de restriction sur le format de votre plaque vous pouvez commandez votre plaque de boite aux lettres et choisir un format de plaque qui vous convient le mieux. Contactez votre propriétaire ! Dans le cas vous êtes locataire, la question qui se pose est de savoir qui doit payer la fameuse plaque de boîte aux lettres ? Sur ce point, il n’y a pas de règles spécifiques ni d’obligation particulière, c’est au cas par cas, et dépend en grande partie de la volonté de votre propriétaire et de la copropriété. Il est tout à fait possible que l’achat et la livraison de la nouvelle plaque de boîtes aux lettres soient inclus dans vos charges, auquel cas, il faut bien demander confirmation à votre propriétaire. Si votre propriétaire n’est pas capable de vous donner des informations précises à ce sujet, vous pouvez également contacter la régie ou l’agence immobilière par laquelle vous êtes passés pour la signature du bail. Si le coût de la plaque de boite aux lettres n’est pas pris en charge, elle vous sera très certainement facturée par le propriétaire, si celui-ci veut s’assurer qu’elle respecte un certain nombre de critères. Plaque et bail de location D’autres événements exceptionnels peuvent vous amener à changer votre plaque comme une déclaration de société. Pour ce faire, il faut impérativement l’accord de votre propriétaire. Si le bail que vous avez signé avec votre propriétaire ne contient pas de clause spécifique interdisant l’utilisation de votre logement à titre d’activité commerciale, c’est-à-dire à utiliser votre bail de location à titre de résidence principale comme un bail commercial, alors vous pouvez modifier votre plaque, mais tout en respectant un certain nombre de critères. Si vous ajoutez un nom commercial à votre plaque, vous devez également garder le même format de plaque de boîte aux lettres d’origine, mais cette règle ne dépend que du bon vouloir de votre propriétaire et de la substance de votre bail. Relisez-le avant de tenter quoique ce soit ! 0 0 votes Évaluation de l'article
Actualités - informations régie immobilière Pautet Toutes Syndic de copropriété Gestion locative Location Achat - vente Fiscalité de l'Immobilier Outils pratiques pour locataires et co-propriétaires 4 actualités listées Commandez vos plaques de boites aux lettres et interphones Que vous soyez locataire ou copropriétaire, vous disposez de la faculté de commander et régler directement en ligne vos plaques de boîtes aux lettres, de porte palière et mise à jour d'interphone en cliquant sur le lien qui vous est présenté ci-dessous. Consulter le lien CODIV 19 MESURES DE PROTECTION Chers Clients, Chères Clientes . A la suite des annonces du Gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus ,nous devons prendre des mesures exceptionnelles de protection collective et nous avons donc ré adapté nos bureaux et notre organisation.. Nos bureaux seront désormais organisés de la manière suivante horaires d'accueil lundi de 9h00 à 11h30 et de 13h45 à 17h00 ... Lire la suite Les encombrants LE TRAITEMENT DES ENCOMBRANTS EN UN CLIQUE Le traitement des encombrants ,vieux matériels que nous ne désirons plus est un gros problème pour chacun de nous. Que faire? les abandonner dans les communs de votre immeuble ou dans la rue. Solution inacceptable les emporter à une déchetterie communautaire afin d'en assurer le tri. Super Idée .Mais en avez vous le temps et la capacité. essayez ce lien Consulter le lien Informations Du GRAND LYON Vous recherchez une information pratique sur le Grand Lyon comment pratiquer le tri dans vos poubelles / Trouver une déchetterie communautaire pour vos encombrants et vieux matériels ou déchets dangereux/ trouver un silos à verre dans votre quartier / la fréquence du ramassage des poubelles / Ou tout autre sujet …. consultez le site Consulter le lien Accueil Actualités Outils pratiques pour locataires et co-propriétaires
Un locataire entrepose des encombrants sur les parties communes une situation bien connue des bailleurs qui lancent régulièrement des campagnes de sensibilisation contre ces incivilités. © Angers Loire Habitat Dans le cadre d’un bail d’habitation, la réglementation indique que le bailleur doit remettre au locataire un logement décent ne laissant pas apparaître de risques manifestes pour sa santé et sa sécurité et lui assurer la jouissance paisible dudit logement1. Quant au locataire, il doit user paisiblement des locaux loués et répondre des dégradations et pertes qui surviennent pendant la durée du contrat2. Néanmoins, certaines situations rencontrées régulièrement par les bailleurs entraînant des dégradations des logements ou un trouble pour les résidents ne permettent pas toujours de déterminer aisément qui du bailleur ou du locataire en est juridiquement responsable ou qui doit prendre en charge les frais de remise en état, le cas échéant. Le bailleur peut aussi se poser la question de la démarche à accomplir face à ces situations. Voici quelques exemples de situation auxquels les bailleurs ont été confrontés. Situation 1 les ouvertures du logement porte-palière, fenêtres ont été dégradées par des tiers identifiés ou non-identifiés dégradation volontaire, cambriolage. Le bailleur doit-il prendre en charge la réparation desdites ouvertures dégradées ? Les arguments avancés pour mettre ces réparations à la charge du bailleur consistent à dire, d’une part, que le bailleur est tenu d’assurer le clos et le couvert » et, d’autre part, que le locataire n’est pas responsable s’il prouve que ces dégradations ont eu lieu par cas de force majeure, par la faute du bailleur ou par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans le logement. Dès lors, le bailleur doit prendre en charge la réparation de toute ouverture endommagée par le fait d’un tiers. Toutefois, Le bailleur n'est pas tenu de garantir le preneur du trouble que des tiers apportent par voies de fait à sa jouissance, sans prétendre d'ailleurs aucun droit sur la chose louée ; sauf au preneur à les poursuivre en son nom personnel3. » La jurisprudence indique ainsi que le bailleur ne peut être tenu de supporter les conséquences des actes de vandalisme commis par un tiers. Ce qui comprend notamment les dégradations sur les portes ou fenêtres Cour de cassation, Ch. civ. 3e, 2 février 2011, n° 09-72874 ; Cour d'appel de Paris - 28 février 2019 - n° 17/00735. Ainsi, en cas de dégradations des ouvertures par un tiers, c’est au locataire concerné de prendre à sa charge les frais de réparation des dégradations directement ou via son assurance, le cas échéant, sauf à démontrer une faute du bailleur Cour d’Appel de Lyon - 8e chambre - 5 octobre 2013. En pratique, certains bailleurs décident néanmoins d’effectuer la réparation desdites dégradations de leur propre initiative et à leurs frais afin de respecter leur obligation de sécurité vis-à-vis des locataires et de conserver leurs immeubles en bon état. Création de nouvelles charges locatives notamment pour l’enlèvement de tout encombrant laissé sur les parties communes par un accord collectif? Les charges locatives récupérables sur les locataires sont fixées de manière exhaustive par le décret n°82-955 du 9 novembre 1982. La jurisprudence a une interprétation stricte dudit décret. De nouvelles charges locatives ne peuvent être imputées aux locataires même par accords collectifs. Toutefois, l’article du Code de la construction et de l’habitation permet de déroger à la liste des charges récupérables fixée par le décret précité par accords collectifs locaux mais uniquement lorsque ces accords portent sur l'amélioration de la sécurité ou la prise en compte du développement durable, conclus conformément à l'article 42 de la loi n°86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l'investissement locatif, l'accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l'offre foncière. L’enlèvement des encombrants pourrait relever d’un tel accord, s’il était justifié que l’importance et la nature des encombrants déchets abandonnés mettent en danger la sécurité des locataires. Situation 2 les ouvertures du logement porte-palière, fenêtres ont été dégradées par le fait des forces de l’ordre au cours d’une interpellation ou d’une perquisition. Le bailleur doit-il prendre en charge la réparation desdites ouvertures dégradées? Cette situation se rapproche de la situation précédente à la différence que le tiers est identifié mais a agi sur autorisation légale. Dès lors, il ne s’agit pas de voie de fait et la jurisprudence citée précédemment ne peut donc s’appliquer. Le bailleur a tout intérêt, dans un premier temps, à réparer la porte d’entrée pour répondre à ses obligations légales, notamment de sécurité. Ensuite, se pose la question de la prise en charge des frais de réparation. Deux hypothèses le bailleur peut engager une démarche pour se faire indemniser les frais des réparations de la porte ou fenêtres auprès de l'État ministère de la Justice - Direction des services judiciaires, 13 place Vendôme 75042 Paris Cedex 01. Pour prétendre à un remboursement par l’État, le bailleur doit être tiers à la procédure justifiant la perquisition, c'est-à-dire qu'il ne doit être ni mis en cause ni partie civile4 ; le bailleur pourrait également engager la responsabilité du locataire pour éventuellement le reste à charge après indemnisation de l’État ou en cas de refus de prise en charge de celui-ci. Dans cette dernière hypothèse, le bailleur devra déterminer une faute du locataire dans le cadre de son contrat de location en lien direct avec la dégradation subie. Le bailleur pourrait engager la responsabilité du locataire sur la base légale du défaut de jouissance paisible du logement logement perquisitionné et utilisé pour commettre un délit, interpellations à la suite d’un délit commis dans le logement. Les conditions semblent toutefois assez difficiles à remplir, il faudrait au minimum que ce soit le locataire en personne qui soit visé par la perquisition. Cour d'appel de Toulouse, 21 Septembre 2015, 15/00168 – n° JurisData 2015-021355 – voir encadré ci-contre. Cour d'appel de Toulouse, 21 septembre 2015 Dans cette décision, le juge précise que "si le locataire doit effectivement répondre des dégradations qui surviennent pendant la durée du contrat, l'article 7 c de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 dispose néanmoins qu'une telle obligation disparaît lorsque ce dernier prouve que celles-ci ont été causées par un cas de force majeure, la faute du bailleur ou encore le fait d'un tiers qui se serait introduit sans son accord dans le logement. En l'espèce, les dégradations de la porte d'entrée de l'appartement ont été commises par des membres des forces de l'ordre qui ont pénétré au domicile de la locataire, sans son accord, dans le cadre d'une opération de police judiciaire. Rien ne permet d'imputer à cette dernière une quelconque responsabilité dans la commission de faits délictueux ayant justifié ces perquisitions, ni son éventuelle connaissance d'infractions susceptibles d'avoir été commises par l'un de ses enfants. Le bailleur ne peut donc demander à la locataire le paiement du coût de réparation de la porte d'entrée du logement." Situation 3 un locataire identifié ou non-identifié entrepose ses biens vélo, scooter, pots de fleurs, déchets, encombrants… sur les parties communes. Quelle est la responsabilité du bailleur sur l’enlèvement desdits biens? Le bailleur est tenu d’assurer la jouissance paisible des logements aux locataires et d’entretenir les parties communes. Aussi, lorsque les parties communes sont "privatisées" par certains locataires afin d’y laisser leurs biens personnels ou quand les parties communes servent de décharge à des produits destinés à la benne, le bailleur doit faire enlever "ces encombrants" mais tout en veillant à ne pas engager sa propre responsabilité. En effet, si le bailleur ne fait pas retirer les encombrants des parties communes, sa responsabilité pourrait être recherchée pour défaut d’entretien des parties communes ou de ne pas faire bonne application du règlement intérieur, voire même de mise en danger des locataires. Si le bailleur fait retirer ces biens des parties communes, il convient de distinguer si le propriétaire de l’objet encombrant les parties communes est identifié ou non. Pour les objets dont le propriétaire est identifié, il conviendra, dans un premier temps, de lui rappeler ses obligations contractuelles dont le règlement intérieur et de le mettre en demeure par LRAR d’enlever ses biens entreposés sur les parties communes. À défaut, sa responsabilité contractuelle sera engagée et les frais d’enlèvement de ses biens lui seront imputés. Si malgré cette démarche, le locataire visé n’enlève pas ses biens, le bailleur doit saisir la justice pour pouvoir faire enlever les biens encombrant les parties communes. Le bailleur qui ferait retirer ces encombrants dont le propriétaire est connu sans autorisation judiciaire pourrait voir sa responsabilité engagée. Dans une affaire où le locataire avait laissé des pots de fleurs qui encombraient les parties communes, le bailleur, qui a fait enlever lesdits encombrants de son propre chef, a été condamné par la Justice. La Cour de cassation a précisé que "le bailleur ne pouvait, sans mise en demeure préalable et autorisation judiciaire, se substituer à la locataire dans l'exécution des obligations contractuelles lui incombant" Cass., Ch. civ. 3e, 7 décembre 2017, n°16-21950. Cette jurisprudence pourrait s’appliquer, par analogie, à tout bien laissé sur les parties communes et dont le propriétaire est connu. Aussi, le bailleur prendrait un risque juridique à enlever les encombrants dont le propriétaire est connu sans avoir une autorisation judiciaire. Pour les biens entreposés sur les parties communes et dont l'état pourrait supposer que les objets pourraient être réutilisés mais dont le propriétaire n’est pas connu, la décision de faire retirer ces objets dépend des circonstances d’espèce selon l’état, la valeur et la dangerosité potentielle pour la sécurité de l’immeuble. En effet, un danger imminent permettrait de faire retirer immédiatement l’objet litigieux risque d’incendie…, etc.. À défaut de danger imminent, avant de les faire retirer ou en faire don, le bailleur devra prendre toutes les précautions procédurales information à destination des locataires que l’encombrant sera enlevé sous délai. Puis, dans l’hypothèse où aucune personne ne se manifesterait, une autorisation du juge mettrait le bailleur à l’abri de toute action du propriétaire de l’objet enlevé. Cette autorisation du juge semble d’autant plus nécessaire si l’objet concerné présente une certaine valeur pécuniaire. En général, le bailleur fait face à des encombrants dans le sens de rejets domestiques lourds et embarrassants canapé, matelas, cuisinière… dont l’état ne laisse pas de doute sur la volonté du propriétaire de s’en débarrasser. Pour ces encombrants sans aucune valeur, une démarche judiciaire paraitrait inutile. Les dépenses découlant de la gestion des encombrants par le bailleur ne sont pas une charge récupérable. Sur l’aspect pécuniaire de l’enlèvement de ces biens ou encombrants, sauf à pouvoir engager la responsabilité de la personne ayant laissé ses biens ou encombrants sur les parties communes, le bailleur, en charge de l’entretien des parties communes, doit prendre en charge l’intégralité des frais. Pour mémoire, les dépenses découlant de la gestion par le bailleur des encombrants ne sont pas une charge récupérable auprès des locataires. La Cour de cassation considère que le stockage et l’enlèvement des "encombrants" n’entrent pas dans l'élimination des rejets et ne figurent pas dans la liste limitative des charges locatives annexée au décret n° 82-955 du 9 novembre 1982 Cass. civ. 3e, 15 mai 2008, n° 1 Article 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989. 2 Article 7 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989. 3 Article 1725 du Code civil. 4 Réponse ministérielle du 28/01/10. Thèmes Bail d’habitation - Obligations du bailleur et obligations du locataire. Contact Christophe Trinh - Conseiller juridique, Direction juridique et fiscale, Tél. 01 40 75 78 60 ; Mél. ush-djef Questions/Réponses TRANSFORMATION BUREAUX COMMERCES Une opération de transformation de locaux à usage de bureaux ou de commerces en logements relève-t-elle de la procédure du changement d’usage ? La transformation d'un local d'habitation en un local à usage autre que de l’habitation ne résulte pas seulement de la volonté de son propriétaire de procéder à des modifications intérieures d’éléments de son patrimoine. L’administration dispose d’un "droit de regard" sur un tel changement, lequel nécessitera de la part du propriétaire une démarche administrative préalable pouvant donner lieu à la délivrance d’une autorisation de l’autorité administrative compétente en la matière maire ou président de l’EPCI. Il ne faut pas confondre la notion d’usage qui relève du CCH de la notion de destination dont le régime est soumis aux règles du Code de l’urbanisme même si, du point de vue strictement administratif, les deux notions peuvent se recouper puisque le CCH précise lui-même que l’usage d’habitation est réputé correspondre à celui pour lequel la construction a été autorisée au terme du permis de construire alinéa 2 de l’article L. 631-7 du CCH. Les destinations d'un bien immobilier sont limitativement énumérées par le plan local d'urbanisme PLU habitation, hébergement hôtelier, bureaux, commerces, artisanat, industrie, entrepôts, etc. Constitue un changement de destination soumis à demande d’autorisation permis de construire ou déclaration préalable selon que ce changement s’accompagne ou non de travaux la transformation d’un bureau ou d’un commerce correspondant à la destination "Bureaux" ou "Commerces" en logements correspondant à la destination "Habitation". Strictement attachée au local, l’identification de la destination permet d’apprécier les règles d’urbanisme applicables à l’opération de transformation. La notion d’usage concerne quant à elle le profil juridique de l’immeuble d’habitation qui fait l’objet de mesures de protection particulières dans certaines hypothèses. Le contrôle du changement d’usage est une mesure de protection des logements existants dans les communes de plus de 200000 habitants. En application de l’article du CCH, l'autorisation préalable de changement d'usage délivrée par le maire de la commune dans laquelle est situé l'immeuble n'est donc obligatoire que dans les cas suivants Le logement est situé dans les communes de plus de 200 000 habitants et dans les départements des Hauts-de-Seine 92, de la Seine-Saint-Denis 93 et du Val-de-Marne 94, sauf dans les zones franches urbaines ZFU, Le projet de transformation concerne un local d'habitation, c'est-à-dire toutes les catégories de logements et leurs annexes y compris les logements-foyers, loges de gardien, chambres de service, logements de fonction, logements inclus dans un bail commercial et locaux meublés. Par voie de conséquence, la réglementation applicable en matière de changement d’usage concerne exclusivement les locaux d'habitation qui pourraient être transformés pour un autre usage bureaux, commerce, location touristique de meublé, etc.. Aucune autorisation en matière de changement d’usage n’est requise si le changement d'usage concerne la transformation de bureaux ou commerces en logements. Une telle opération demeure cependant soumise à permis de construire ou, dans certains cas, à déclaration préalable.
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